Je commence cette nouvelle rubrique avec la dernière lecture du moment à savoir MAGNETO - Le Testament sortie le 21 mai dernier chez nous.
Un album MARVEL de 128 pages aux éditions PANINI Comics pour la VF.
Au scénario : Greg Pak
Au dessin et à la colorisation : Carmine Di Giandomenico
On suit les débuts de Max Eisenhardt (qui deviendra plus tard Erik Magnus Lehnsherr alias Magnéto) jeune garçon juif, brillant et qui aurait pu être promu à un bel avenir avec la charmante Magda. Malheureusement être juif en Allemagne en 1935 c'est comme être au mauvais endroit au mauvais moment pourrait on dire. En effet avec la montée du nazisme et les prémices de la seconde guerre mondiale il va devoir faire face, aux côtés des membres de sa famille, à une persécution constante et omniprésente.
Les Eisenhardts tentent finalement de fuir l'Allemagne pour la Pologne mais les nazis envahissentt cette dernière en 1939.
Peu de temps après avoir passé la frontière, le jeune Max et sa famille sont alors attrapés et envoyés au Ghetto de Varsovie.
On bascule alors brutalement dans un monde ou la folie des hommes dépasse l'entendement et ou seul compte la survie.
Mon avis :
Une lecture poignante qui retrace donc le passé difficile de celui qui deviendra plus tard Magnéto.
Il n'est pas question dans ce livre de super pouvoirs, de magnétisme etc... Ce sujet est tout juste effleuré.
Non ici on parle d'un jeune homme démuni face à un monde en perdition. Un monde qui s'écroule et sur lequel plus rien n'a de prise.
Il s'agit d'un récit où on a cette sensation que les protagonistes sont constamment en équilibre au dessus d'un vide immense et que quoi qu'ils fassent l'issue sera fatale.
Mais le personnage de Max se durcit, gardant en tête son objectif et ce malgré tout les évènements et les horreurs qu'il côtoie. Revoir sa chère et tendre Magda.
Les références historiques sont véridiques et l'ouvrage est sur ce point très bien documenté grâce aux historiens qui ont travaillés avec les auteurs.
Le réel de l'histoire et le côté fictif du personnage trouvent une belle harmonie.
C'est bien écrit, on reste en haleine et on se demande si tout ça va "bien finir".
L'histoire est servi par un dessin efficace qui retranscrit bien cette ambiance lourde et le danger omniprésent. La colorisation y est pour quelque chose aussi. Des planches aux couleurs sombres ponctuées du rouge sang qui vient rappeler à chaque instant la dure réalité des faits.
J'attire votre attention sur une petite histoire (vraie) qui se trouve à la fin de ce livre comme un bonus et surtout comme un hommage à Dina Gottliebova-Babbitt. Artiste peintre survivante.
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